Un peu d'histoire
Saint-Peray naît à l’époque romaine coulant à travers les siècles, s’invite à la table des Rois de France. On l’apprécie pétillant à travers toute l’Europe, de la Russie à l’Angleterre, tandis que Wagner, Baudelaire, Maupassant s’inspirent de ses arômes.
De la genèse...
Vignoble de caractère, le Saint-Peray a forgé son nom au cours d’une histoire mouvementée. Au XVème siècle, Saint-Peray trouve son identité lorsque les villageois, quittant l’enceinte du château de Crussol, s’installent dans la vallée du Mialan. Leur village de Saint-Pierre-d’Ay devient « Saint-Peray » sous l’influence du patois. La popularité florissante de ce vin blanc lui réserve une place à la table des Rois de France. Survient la Révolution, qui invite les « saints » à s’amputer d’une partie de leur nom : Saint-Peray devient pour un temps « Péray-Vin-Blanc ».
… à l’apogée
En 1826, le vigneron saint-pérollais Louis-
Alexandre Faure développe un
vin mousseux. Si bien qu’en 1829, le premier bouchon de Saint-Peray pétillant saute au pied du château de Crussol.
Au XIXème, le Saint-Peray est à l’apogée de sa popularité.
L’Europe entière se délecte de ce blanc, notamment dans sa version pétillante, qui accompagne les repas des plus grands monarques, des tsars de Russie à la reine Victoria. Il inspire aussi les plus grands créateurs. Richard Wagner aurait composé Parsifal en s’imprégnant de Saint-Peray, tandis que Lamartine, Daudet, Maupassant, Baudelaire le citent dans leurs écrits. Jusqu’au pape Pie VII qui en vante les mérites. À la fin de ce siècle, la crise du phylloxera attaque les vignes françaises. Le Saint-Peray n’y échappe pas…
… jusqu’à la consécration
Mais, grâce à sa notoriété, Saint-Peray reprend son souffle pour aborder le XXème siècle avec vigueur et un désir certain de reconnaissance :
le 8 décembre 1936, il devient l'une des 9 premières Appellation d’Origine Contrôlée. Consacré Cru des A.O.C. Côtes du Rhône, Saint-Peray continue de perpétuer avec dynamisme un héritage au goût unique.